Malgré son rejet à l'Assemblée Nationnale, malgré une Constitution Française qui devrait faire obstacle à cette loi, malgré une Europe opposée à ce type de loi liberticide, notre cher gouvernement, champion de l' "envers et contre tous" tient à réessayer de passer cette loi de force. Cependant, je me pose quelques questions:

Sachant que derrière chaque femme/homme politique il y a un certain nombre de conseillers, censés être des experts dans leur domaine, comment quelqu'un avec un minimum de connaissances informatique peut préconiser ce type de mesure alors que l'on sait déja qu'elle sera innutile contre le piratage et ne fera que représenter un danger pour les libertés individuelles?

De plus, comment quelqu'un comme Christine Albanel, censée être au courant de son dossier a pu débiter autant d'affirmations non-seulement erronées, mais souvent fausses? (non, madame Albanel, il n'y a pas de pare-feu inclus dans les suite bureautique. De plus, votre logiciel de suveillance spécial Hadopi n'est pas un logiciel de Pare-feu mais bien un logiciel de surveillance de l'utilisateur digne du Big Brother de 1984).

Et puis l'épisode de "Notre site est super sécurisé de la mort qui tue" apparait comme une simple provocation envers tous les crackers du web (oui, parce qu'un "hacker", c'est quelqu'un qui crée des logiciels madame Albanel) qui semble avoir comme unique but de tenter de s'auto-victimiser pour attirer la sympathie des citoyens qui n'auraient pas compris encore la dangerosité de cette loi.

Personnellement, je me dis que vu les bourdes, vu la loi, soit les conseillers du gouvernement sont des billes et, auquel cas, je me fais un plaisir de proposer mes services au gouvernement (suffit d'envoyer un commentaire sur mon blog) ; soit une promesse a été faite en douce durant la campagne pour avoir plus de fond de campagne et un certain président se retrouve dans la position délicate où soit il fait passer la loi contre l'avi des électeurs, de l'Europe et de tous les défenseurs des libertés, soit il va se retrouver à rompre une de ses promesses de politicien.

À suivre donc sur les médias du net.
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